«Depuis une décennie, les caisses de pension s’interrogent sur leur vitesse d’ajustement de leur taux technique au taux économique reflété par le rendement des obligations de la Confédération et tardent à s’y adapter», observe Pascal Frei, associé auprès de PPCmetrics, à Nyon. Avec la décision de vendredi, nous assistons à un deuxième ajustement à la hausse, cette fois d’une assez grande ampleur. «Mais de nombreuses institutions vont hésiter à relever leur taux technique et probablement ne feront le pas que partiellement ou attendront un an avant de passer à l’acte», juge le consultant.